Honte à qui n'a pas su rendre l'amour à l'amour.
Honte à qui n'a pas su ouvrir sa main à l'autre comme une ligne de chance.
Honte à qui prit pour lui seul l'eau et le bois de chauffe.
Le sel et le pain doux,
Et puis ferma sa porte.
Honte à vos portes closes!
Honte à la langue de fourbe comme aux lèvres fermées au baiser!
Honte au dos que l'on tourne
au passant sans aumônes,
au mendiant sans étreinte.
Honte à qui prend sans rendre.
Honte à qui priva l'autre de sa part de lumière, de chanson ou de miel!
... Au passant nous dirons < < Assieds-toi à ma table. Raconte-Nous ton Prénom. Le cœur n'a pas de titre, n'a pas de Clan. Son nom propre est : JE T'AIME.>>
Et nulle chose donnée ne sera jamais reprise
Sauf pour la redonner:
A l'amour quartier libre,
Un grand cœur aux jaloux,
À tous la clé des champs et le droit au retour,
Aux yeux des paysages sans bastions ni redoutes,
Et au fer de la forge la tendresse d'imiter la beauté des corps nus.
Voici
Choix sans attentes
Rêves au cerf-volant.
Voici
Aurores levées par le don de l'étreinte
Qui glisseront sous nos portes des rayons de ciel bleu...
Ce sont des mots qui poussent a reflechir.
Merci pour ce poeme.