Et c'est reparti pour un tour ! Dès mardi prochain, la France se confinera de nouveau. Faisant preuve de bienveillance et de clémence, notre très cher président (rassurez-vous, j'emploi ici un ton ironique) n'a rien trouvé de mieux qu'autoriser la libre circulation des individus et ce sans aucune restriction durant ce weekend de Pâques. Alors que nos voisins Européens ont jusqu'alors jouer la carte de la prudence, en limitant leurs accès aux frontières ou en instaurant des règles assez stricts en matière de transports, nos dirigeants ont encore brillé de part leurs laxisme latent, pour ne pas dire de leurs propre incompétence.
Faute de ne pas avoir pris des mesures nécessaires permettant d'endiguer le flux grandissant de propagation en début d'année, nous nous retrouvons de nouveau dans une impasse avec des services hospitaliers totalement saturé. Alors qu'il était temps d'agir, l'inaction était de mise. Nous voici à présent à la veille des beaux jours et bien entendu la confusion règne au sein de la population. Car comment faire comprendre au peuple qu'il va falloir de nouveau restreindre ses libertés alors que l'Angleterre, l'Espagne et l'Allemagne sont sur le point d'entrevoir une sortie de crise. Oui, les pubs sont désormais ouverts à Londres, les restaurants accueillent les gourmets en herbe à Barcelone et la solide économie teutonne reprend du service après un mal nécessaire en début d'année...
Le compte à rebours vient de démarrer. Les trains sont saturés de voyageurs face à la menace de quatre semaines d'isolement. Comme pour les dernières sessions, le risque de contamination s'en retrouve décuplé. Ce matin, lors de ma prise de service en gare de Lyon, je n'ai pu contenir ma consternation à la vue des 500 personnes à l'embarquement du Nice de 06h28. Un record pour ce train qui est d'habitude déserté. En agissant de la sorte, la situation ne va pas s'améliorer, bien au contraire cela risque même d'empirer. J'entends encore les applaudissements hypocrites provenant des balcons durant l'année passé et je ne peux que faire un facepalm défaitiste devant tant de bêtises... Courage à ceux qui comme moi seront en première ligne durant les semaines à venir. je pense tout particulièrement à @yann0975, sois fort l'ami ! Nous ne sommes pas sorti de l'auberge !
On dit que Gouverner c'est prévoir.
Nos gouvernants manipulant langue de bois, décisions incompréhensibles voire incohérentes tentent de limiter la "casse" comme ils peuvent démunis face au manque de moyen de notre système de soin à bout de souffle, démunis face à la fuite de nos cerveaux et de notre outil de production à l'étranger.
Reste quoi : "l'absurditan" c'est à dire l'attestation qui en devient pathologique chez nos gouvernants.
Bref, toi à la SNCF, moi à l'éducation nationale constatons chaque l'ineptie de nos décisionnaires.
Je peux t'affirmer que le protocole sanitaire a été piétiné par notre hiérarchie. Cas de Covid masqué, refus de certains inspecteurs de faire remonter les cas pour ne pas s'attirer les foudres de leurs supérieurs.
Finalement, on en est là: fermeture totale alors qu'il suffisait d'appliquer les textes : 3 cas = fermeture de classe.